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Quidam (s)
                présente 

Chansons

 J'ai vu des choses 

Paroles Fabrice Herve 

Musique Bernard Ariu

 

L’être humain est à même de s’observer dans l’action. Il est capable de se voir dans l’acte de voir, capable de penser ses émotions et d’être ému par ses pensées. Ors, partout où les hommes et les femmes  vivent ensemble, ils agissent et parlent en produisant intentionnellement ou non des histoires dont ils deviennent les héros. 

Quidam (s) nous invitent à découvrir une galerie de personnages, de ces personnages anonymes que nous croisons tour à tour dans notre quotidien. Ces “héros” ordinaires seront le prétexte à raconter et à mettre en musique leur histoire, à cheminer émotionnellement avec eux pour mieux se rencontrer soi. 

 

En alternant des atmosphères musicales différentes,  du souffle lancinant du tango argentin aux rythmes endiablés des Balkans, d’un piano puissant, fougueux et fuguant aux accents de jazz fusion à celui plus intime et crépusculaire aux notes légères et diaphanes, en jonglant avec la musicalité du récit, du chant, de la fable, du slam ou du “sprechgesang”, Quidam (s) cherchent à ciseler un langage commun mêlant musique et Théâtre pour que la note transmise soit au plus juste.  

Au crépuscule je suis sorti

J’ai pris des chemins sans les prendre

J’ai déserté, me suis enfuis

Me disperser au grès du vent

J’ai croisé des gens qu’je connaissais pas

Des visages entrevus sans les voir

Un éclat de rire de jeune fille

J’me souviens l’avoir entendue

 

 Je suis là où je suis où je passe

     Mon cœur est un asile ouvert à tout vent

               Là où je ne suis ni ne passe

Je ne suis pas double je suis immense

Je suis l’azur et la pluie,

La clameur  le bruissement

La rosée du matin  une larme du soir

 

J’ai vu des choses ce sont des choses

Le ciel est grand la terre est vaste

Pourquoi donner un nom aux choses

Se souvenir que le jour meurt

Sentir les choses  comme on regarde

Penser les choses comme l’on marche

Qu’en savent les arbres qu’en savent les pierres

Les fleurs ne sont rien que des fleurs

 

Je suis là où je suis où je passe

 Mon cœur est un asile ouvert à tout vent

               Là où je ne suis ni ne passe

Je ne suis pas double je suis immense

Je suis l’azur et la pluie,

La clameur  le bruissement

La rosée du matin  une larme du soir

 

Je ne sais pas ce que je pense

Ce qu’est un fleuve un clair de lune

Une fleur qui fane un ciel étrange

Le mystère des choses s’épaissit

Si je pensais à toutes ces choses

Je cesserai de voir la pluie

Je cesserai de voir la terre

Et je resterai dans la nuit

 

Je suis Là où je suis  où je passe

       Mon cœur un asile ouvert à tout vent

               Là où je ne suis ni ne passe

Je ne suis pas double je suis immense

Je suis l’azur et la pluie,

La clameur  le bruissement

La rosée du matin  une larme du soir

 

Un coup d’œil sur un champ de blé

Un arc en ciel  un soir de pluie

De longs chemins escarpés

Plût au ciel que ma vie demeure ainsi

Voilà ne l’ayant pas cherché

Ce que j’ai pu enfin trouvé

Sentir la vie couler en moi

Souverain comme un fleuve en son lit

 

  Je suis Là où je suis où je passe

       Mon cœur un asile ouvert à tout vent

               Là où je ne suis ni ne passe

Je ne suis pas double je suis immense

Je suis l’azur et la pluie,

La clameur  le bruissement

La rosée du matin  une larme du soir

LE LEURRE LOGO AVEC ADRESSE.jpg

Mise en scène : Victor Duclos 

Texte et Interprétation :  Fabrice Hervé

Musique: Bernard Ariu ( accordéon et piano)  et Vladimir Torres ( contrebasse)

Création objets scénographiques  :  Alex Couenne

Photographies : Claudine Antras

Durée du tour de chant : 60 minutes

Production : Compagnie tourner la page et le soutien du Leurre - Granville

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